Le traducteur transpose et formule un texte écrit d’une langue source dans une langue cible.
Lorsque le texte à traduire est déjà dans un format de fichier éditable (comme par ex. Word, Excel, Power Point), le texte source est réécrit dans la langue cible pour, dans la mesure du possible, conserver la mise en page. En revanche, si le texte source n’existe que sous forme de scan ou copie, la traduction sera au format Word.
L’interprète transpose les propos, exprimés librement ou lus, d’une langue source dans une langue cible. Parmi les principales techniques d’interprétation, on trouve l’interprétation simultanée, consécutive, chuchotée et de liaison.
Non, malheureusement. N’importe qui peut offrir ses services indépendamment de ses compétences linguistiques et de ses qualifications techniques, ce qui explique pourquoi on trouve sur le marché nombre de personnes non qualifiées aux côtés de traducteurs et interprètes diplômés et très professionnels.
Aussi est-il fortement conseillé de vérifier les qualifications et spécialisations du traducteur ou de l’interprète choisi avant de passer commande.
Les membres du groupe mentionnés sur ce site sont tous affiliés à la Fédération allemande des Traducteurs et Interprètes (BDÜ) et possèdent donc les compétences requises pour exercer la profession. Avant d’être acceptés à la Fédération, ils ont suivi une formation spécialisée et passé les examens correspondants. Qui plus est, tous possèdent une solide expérience professionnelle.
Les traductions assermentées sont réalisées par des traducteurs « officiels et assermentés » et munies d’une apostille, du tampon et de la signature du traducteur.
Dans son apostille, le traducteur précise la ou les langues pour lesquelles il est assermenté, la forme sous laquelle le document lui a été présenté (original, copie…) et atteste que la traduction réalisée par lui-même est conforme et intégrale. Cette certification entraîne une majoration du prix de la traduction.
Les traductions assermentées sont surtout nécessaires pour les documents officiels, en général destinés à des autorités ou administrations.
Un traducteur/interprète officiel et assermenté a prêté serment auprès du tribunal régional de son domicile et a été commissionné et assermenté par ce dernier à des fins juridiques et administratives. Le traducteur/interprète se voit alors remettre un acte de nomination qu’il peut présenter lors d’une demande de traduction et/ou d’interprétation.
Pour bénéficier d’une assermentation auprès d’un tribunal, il faut impérativement prouver d’un diplôme d’Etat de traduction ou d’interprétation et/ou d’un diplôme universitaire correspondant.
L’assermentation d’interprètes et de traducteurs (on parle également de traducteur agréé, certifié ou commissionné selon les pays) dépend des modalités définies par le pays.
Une collaboration étroite et directe entre le client et le traducteur/interprète constitue souvent une condition essentielle à une prestation de qualité. Le fait d’être familiarisé avec votre entreprise, votre terminologie spécifique et de bien connaître vos attentes permettra au traducteur/interprète de fournir un travail répondant parfaitement à vos exigences.
Plus le traducteur/interprète disposera d’informations sur votre entreprise, vos produits et vos projets et meilleur sera le résultat. Ainsi, vous pouvez en tant que client considérablement contribuer à la qualité de sa prestation !
Le contact direct avec le traducteur/l’interprète de votre choix est donc à privilégier dans tous les cas !
Il est évident que chacun d’entre nous est plus disert et plus sûr dans sa langue maternelle, particulièrement à l’écrit, que dans n’importe quelle autre langue, si bonne en soit sa maîtrise.
Il est donc préférable, surtout lorsqu’il s’agit de textes de marketing et publicitaires, d’opter pour des traducteurs « de langue maternelle » qui travailleront dans leur propre langue. Pour d’autres textes, moins créatifs et innovants, tels que des actes officiels ou des textes à caractère technique ou juridique, les traducteurs travaillent souvent sans problème dans les deux langues – en fonction de leur expérience personnelle et de leur maîtrise des langues.
Pour le « principe des quatre yeux », au moins l’une des personnes ayant participé à la traduction devrait être de langue maternelle.
Le principe des quatre yeux consiste à faire relire et contrôler le travail par un deuxième traducteur. Cette double vérification, qui permet de garantir le contenu et la qualité stylistique de la traduction, peut cependant entraîner une majoration du prix de la prestation.
En Allemagne, il est d’usage de facturer son travail sur la base du nombre de lignes standard obtenues dans la langue cible. Selon le traducteur, la ligne standard sera comprise entre 50 et 55 frappes (espaces compris). Dans d’autres pays, les honoraires sont calculés sur la base du nombre de mots.
Si vous demandez un devis et que le traducteur vous propose un prix forfaitaire, celui-ci est calculé sur la base du texte dans la langue source, en général majoré de 10 à 15 % en fonction du genre du texte et de la langue cible pour laquelle le nombre de lignes sera éventuellement plus important.
Pour les traductions littéraires, il est d’usage de facturer sur la base du nombre de pages standard.
Par ailleurs, des formats non compatibles, un surcroît de travail découlant de la nécessité de formater ou un texte publicitaire complexe peuvent justifier une facturation à l’heure.
Sont déterminants pour un tarif au mot ou à la ligne : le volume de la commande, le genre de texte et le degré de difficulté du texte source.
Pour les degrés de difficulté, on distingue en général les niveaux suivants :
- Textes simples, à caractère général ;
- Textes de difficulté moyenne, nécessitant des connaissances dans un domaine particulier et un style précis ;
- Textes difficiles, nécessitant des connaissances approfondies dans un domaine particulier, un style particulier et/ou un important travail de recherche.
Oui, les traducteurs français de Munich travaillent avec différents systèmes de MT afin de garantir une efficacité maximale dans leur travail ; ces outils sont particulièrement recommandés pour les relations sur le long terme avec les clients car ils permettent d’assurer la continuité de la terminologie et, à fortiori, la qualité de leur travail.
Les logiciels les plus fréquemment utilisés sont : SDL Trados Studio 2015/20175, Across et Transit NXT.
Sachez en effet : une traduction réalisée au moyen d’un système de mémoire de traduction individuel, que le traducteur aura alimenté lui-même ou grâce à la banque de données fournie par son client, et auquel le traducteur pourra se référer, garantit la meilleure qualité de traduction possible et n’a rien à voir avec une traduction purement automatique.
Une traduction effectuée par une machine dépend en premier lieu de la banque de données à laquelle le texte à traduire va être couplé. Cependant, il faut être conscient du fait qu’en raison de la syntaxe particulière de la langue allemande, les traductions de l’allemand ou vers l’allemand seront toujours très approximatives.
En fonction du genre de texte et du thème, une traduction automatique peut dans certains cas servir d’orientation grossière et donner une première idée du texte. Sur le plan grammatical et du point de vue de la terminologie, elle reste cependant incorrecte et ne remplacera jamais un traducteur qualifié.
Oui, en particulier pour les textes de marketing et publicitaires, les traducteurs peuvent effectuer la relecture des traductions réalisées, notamment une fois celles-ci intégrées dans la mise en page prévue. Cela permet notamment de s’assurer que le texte est complet et que la composition n’a rien bouleversé. La facturation de cette prestation s’effectue sur la base du nombre d’heures de travail.
La traduction fidèle d’articles destinés à être publiés et autres brochures du domaine de la communication ou de la publicité ne suffit pas toujours.
Ainsi, le plus souvent, il est tout aussi nécessaire de remanier le style des textes de marketing et de publicité dans la langue cible pour l’adapter à la culture et à la mentalité du groupe de lecteurs auxquels ils s’adressent. C’est ce que l’on appelle le rewriting qui, selon les cas, peut être réalisé par le traducteur lui-même - qui réajustera alors ses tarifs sur la base des mots ou lignes obtenus.
Dans d’autres cas, les clients préfèreront peut-être confier le rewriting et l’adaptation culturelle à l’agence publicitaire du pays auquel le travail est destiné. La traduction constitue alors un travail préliminaire essentiel qui servira de base au publicitaire chargé de poursuivre le remaniement conceptuel et stylistique du texte.
Les interprètes de conférence sont des interprètes hautement qualifiés qui maîtrisent parfaitement les techniques d’interprétation professionnelle. (interprétation simultanée,interprétation consécutive, interprétation de liaison, chuchotage).
La profession d’interprète de conférence est à bien des égards particulièrement exigeante et nécessite une solide formation.
L’interprétation simultanée consiste à transposer en temps réel des propos dans une langue cible. Il s’agit d’un exercice exigeant la plus grande attention et concentration, ce qui explique la présence d’au moins deux interprètes simultanés pour chaque combinaison de langues (pour les conférences importantes, parfois aussi trois ou plus) dans une cabine insonorisée, qui se soutiennent et se remplacent régulièrement.
Les interprètes simultanés sont essentiellement recrutés pour les grandes conférences multilingues, les congrès et négociations pour lesquels on souhaite éviter toute prolongation, ce qui serait par exemple le cas avec une interprétation consécutive.
L’interprète consécutif prend note des propos d’un discours au moment où il est prononcé avant de les transposer en différé, passage après passage, dans une langue cible. Pour cela, il a recours à une technique de prise de note particulière.
Les interprètes consécutifs sont notamment recrutés pour les discours de banquets, d’accueil, les exposés, les négociations bilatérales complexes, ainsi que les discours de fête.
Le nombre d’interprètes nécessaires dépend du degré de difficulté et de la durée de la mission. L’interprétation étant décalée dans le temps, il faut prévoir environ le double de la durée du discours – contrairement à l’interprétation simultanée.
L’interprétation en chuchotage est une forme particulière de l’interprétation simultanée, utilisée dans des situations particulières.
L’interprète en chuchotage est debout ou assis derrière ou à côté de la personne pour laquelle il traduit et chuchote à celle-ci directement à l’oreille les propos entendus. Comme pour l’interprétation simultanée, les interprètes en chuchotage travaillent à deux et – en raison des contraintes acoustiques et dans l‘intérêt des autres participants – pour une ou maximum deux personnes.
Dans certains cas – comme par exemple les visites d’usine ou de musée – on peut avoir recours à des dispositifs de chuchotage portables pour l’interprétation. Ceux-ci ne peuvent cependant pas remplacer les cabines d’interprétation lors de manifestations plus importantes. En effet, l’orateur et l’interprète se trouvant dans la même pièce et parlant en même temps, les nuisances sonores deviendraient vite insupportables.
A la demande, des dispositifs de chuchotage pour l’interprétation peuvent être fournis par l’interprète. Les frais qui en découlent sont à la charge du client.
L’interprète de liaison transpose en différé dans une langue cible les propos d’un orateur, à raison d’un bref passage après l’autre, dans le cadre de négociations ou situations similaires. Cette forme d’interprétation est surtout employée lors de négociations, par exemple au tribunal ou au moment de la négociation d’un contrat. Cette technique est également indiquée pour de courtes discussions en petit comité.
Les interprètes facturent généralement leurs honoraires à la journée. Pour certaines missions (par exemple au tribunal, chez un notaire, pour un mariage etc.), ils peuvent également proposer un tarif horaire qui dépend de la combinaison de langues, du thème et du degré de difficulté.
Les honoraires à la journée incluent généralement, outre la prestation de l’interprète à proprement parler, le travail d’organisation de la mission, ainsi que la préparation thématique et, le cas échéant, les travaux de terminologie nécessaires.
La durée et les coûts du voyage sont facturés séparément.
Oui, bien sûr. Les traducteurs français de Munich se connaissent et travaillent volontiers en réseau avec des collègues de tous les domaines de spécialisations et d’autres langues. En fonction de l‘importance et de la durée de la conférence prévue, ils sont en mesure de mettre en place des équipes d’interprètes.
Le temps investi dans l’organisation et le recrutement de collègues est généralement facturé séparément.
La JVEG est la loi allemande sur la rémunération et l’indemnisation des experts judiciaires et autres intervenants ; elle vaut pour toute l’Allemagne et fixe la rémunération des traducteurs et interprètes recrutés par les tribunaux ou la magistrature.
Certains tribunaux et autres juridictions tentent néanmoins régulièrement de contourner cette loi fixant la rémunération et l’indemnisation des interprètes en proposant des contrats-cadres séparés à leurs intervenants. La Fédération allemande des Traducteurs et Interprètes (BDÜ) s’efforce de faire respecter cette loi par tous les acteurs du marché.
Un supplément d’urgence peut être exigé lorsqu‘un travail volumineux, très urgent, contraint le traducteur à travailler la nuit, un jour férié ou le week-end.
De nombreux traducteurs travaillent avec un tarif minimum. En général en effet, la somme de travail nécessaire pour des séquences isolées ou quelques phrases n’est pas beaucoup moins importante que pour un texte plus long. Le traducteur doit toujours se familiariser avec le thème, procéder à d’éventuelles recherches, réfléchir à la formulation, s’acquitter de la traduction et écrire une facture.
Les interprètes sont toujours réservés pour une journée entière.
Même pour des interventions plus courtes, par exemple pour une, deux ou même quatre heures, ils doivent se préparer convenablement à leur mission et ne peuvent pas s’engager ailleurs ce jour-là.
En fonction de la conférence, du lieu et de la durée de la mission, les interprètes peuvent cependant vous proposer un tarif à la demi-journée.
Les membres du groupe français de la Fédération allemande des Traducteurs et Interprètes (BDÜ) entretiennent et perfectionnent régulièrement leurs connaissances à la fois de la langue et de leur spécialisation.
Ils assistent pour cela à des séminaires de formation continue organisés par la Fédération et d’autres associations de traducteurs en Allemagne, mais aussi à l’étranger, suivent des cours et séminaires proposés par les universités et les écoles supérieures de traducteurs, se rendent aux salons internationaux et aux formations continues des associations professionnelles, lisent les magazines spécialisés et s’efforcent de rester en contact régulier avec leurs clients.
Sur le site Internet du groupe de traducteurs français de Munich, vous verrez apparaître une liste de traducteurs et interprètes qualifiés, certains assermentés, avec leurs domaines de spécialisation dès que vous aurez cliqué sur la combinaison de langues souhaitée.
En cliquant sur les profils, vous trouverez les données permettant de les contacter, ainsi que de plus amples détails sur les domaines de spécialisation du traducteur ou de l’interprète. S’il devait ensuite s’avérer que la personne que vous souhaitez recruter n’est pas disponible ou n’est pas l’interlocuteur qu’il vous faut, celle-ci se fera un plaisir de vous recommander un(e) collègue compétent pour votre mission.